pAn-G

pAn-G (à prononcer pangée [pɑ̃.ʒe]) est une « petite formation » de grande taille à
l’instrumentation mi-acoustique mi-électrique, qui rassemble dix musiciens de la scène
parisienne remuante autour de la musique d’Aloïs Benoit. Dix instrumentistes, pour former une masse orchestrale riche et compacte, une puissante rythmique électrique qui propulse cinq souffleurs débridés dans une musique résolument moderne aux influences les plus variées. Mais aussi dix solistes aux personnalités affirmées qui se confrontent, s’entendent, se heurtent parfois, dans un univers sonore organique et tumultueux, où les frontières entre l’écriture rigoureuse et l’improvisation collective n’existent pas, où une mélodie susurrée peu se transformer en un puissant chant vociférant, où l’on retrouve aussi bien la richesse texturale d’un grand orchestre de chambre que l’énergie brute et l’interactivité d’un trio grunge. pAn-G vous transporte dans une expérience musicale tellurique à forte gravité émotionnelle, attention aux éruptions sonores !

« Un disque qui présente un intéressant travail sur les matières sonores et l’énergie collective […] dans la lignée de Radiation 10. »
Thierry Giard – Culture Jazz

« Ce pAn-G, loin de partir à la dérive, s’installe dans un jazz très rock, free et puissant qui décape bien les oreilles. Âmes sensibles s’abstenir. Mais que c’est bon ! »
Pascal Dérathé – Jazz-Rhône-Alpes

« Tout les continents ensembles, dans un grand fracas rassembleur, voilà qui sied à merveille à une certaine conception de l’orchestre, qu’il soit de jazz ou d’ailleurs et qui illustre avec acuité une certaine lame de fond qui anime le jazz français actuel. […] cet album court en forme de démonstration de force, on comprend que l’éruption et la tectonique ne sont pas que des vues de l’esprit. […] A ceux qui se poseraient la question de la santé de ces grandes formations, voici une réponse qui nous vient avec force de la classe d’âge de la seconde moitié des années 80 : tout va très bien merci. »

Franpi Barriaux – Sun Ship

(photo : Loïc Bachevillier)